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Lors du semis de colza, il implante désormais une plante compagne ! Il y associe du trèfle, du lotier corniculé, du fénugrec, du lin et de la phalécie. Chaque espèce possède sa propre fonction.
Dans ce mélange, les légumineuses permettent de capter l’azote de l’air, le lin d’aider à la lutte contre les altises, et la phalécie d’éviter le tri densimétrique au sein de la trémie.
L’étape du semis est primordiale, notamment la profondeur d’implantation qui détermine la capacité à bien faire lever toutes les espèces. Celles-ci n’exprimeront leur potentiel qu’à condition qu’elles soient bien développées.
Le choix d’espèces gélives est également important afin de limiter leur dévfeloppement dans la culture suivante.
Christophe se tourne principalement vers les légumineuses afin de capter l’azote de l’air et veille à ne pas choisir des espèces qui peuvent transmettre des maladies. Au moment de sélectionner les plantes compagnes, le coût de la semence est lui aussi un élément à prendre en compte.
La couverture semi-permanente des sols présente plusieurs avantages. Elle évite d’abord le développement des mauvaises herbes en période estivales et remplace ainsi le déchaumage, tout en continuant à structurer le sol nu, grâce à des systèmes racinaires de différents types. Elle facilite ensuite le semis en conditions humides, en comparaison d’un sol nu, car elle favorise la portance et limite l’adhérence de la terre aux éléments semeurs. Elle permet enfin, après broyage du couvert, l’apport naturel de matère organique que l’agriculteur effectue à deux reprises, ce qui favorise l’étalement du trèfle.
Tous les colzas de son exploitation sont désormais semés en culture associée !!
Le mélange de trèfle, lotier corniculé, fénugrec, lin et phacélie repousse après la récolte du colza, en attendant le futur semis du blé….
